Semaine du 20 avril 2020

Pendant la durée de la crise sanitaire, et encore plus particulièrement celle du confinement, j’ai dû adapter mon mode de travail. Pour autant, mon équipe parlementaire et moi-même restons mobilisés pour faire être un lien constant entre la circonscription et l’Assemblée nationale. 

Grâce aux outils numériques, je suis en mesure d’effectuer de très nombreuses conférences téléphoniques et visioconférences depuis chez moi dans le Gers.

J’ai souhaité vous faire part des réunions marquantes de ma semaine. 

Mes travaux en commission des finances

Réunion entre Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des comptes publics, et les commissaires aux finances LaREM. Cette réunion nous a permis de faire un retour sur les mesures qui ont été votées dans le projet de loi de finances rectificative (PLFR 2). De plus, j’ai pu interroger le ministre sur deux sujets :  

  • Les exonérations de cotisations foncières des entreprises (CFE) 
  • Les primes qui seront versées aux soignants et aux fonctionnaires des EHPAD

Réunion des commissaires aux finances LaREM en vue de la commission mixte paritaire (CMP) sur le PLFR 2. Cette réunion a également été l’occasion d’un débat sur notre vision de l’après-crise notamment les questions économiques et plus spécifiquement sur la ruralité et la protection des personnes les plus précarisées. 

Réunion des commissaires aux finances LaREM.  Nous avons fait le point sur les conclusions de la CMP PLFR 2 de mercredi. Nous avons également évoqué les pistes de mesures pour préparer la relance économique et relance des politiques publiques.

Ma participation à la Mission d’information sur le coronavirus 

Audition de Murielle Pénicaud, ministre du travail

« L’activité partielle bénéficie aujourd’hui à 10.2 millions de français. C’est le dispositif le plus protecteur d’Europe. »

Cette audition nous a permis d’avoir une vision claire de l’action du ministère du travail depuis le début de la crise en particulier sur les questions de chômage partiel et sur les mesures permettant de protéger les demandeurs d’emploi. 

La jeunesse devra être une des grandes priorités du plan de relance. Nous devons permettre aux jeunes de se projeter dans l’avenir.

Audition de Jérôme Salomon, directeur général de la santé, et Katia Julienne, directrice générale de l’offre de soins

Cette audition nous a permis de faire une point d’étape, trois mois après l’activation du centre de crise sanitaire le 27 janvier 2020. La crise que nous traversons est exceptionnelle : il y a 3 mois il n’y avait aucun cas en France. Nous avons rapidement adapté notre organisation de santé et de la prise en charge des soins.

Les capacités en réanimation ont augmenté, passant de 5 000 lits à 10 500 lits. Ces places seront

prochainement portées à 14 000 lits. On compte 644 transferts de malades effectués, dont plus de 180 vers l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg et l’Autriche, afin de soulager les hôpitaux des régions dans lesquelles le plus grand nombre de malades était constaté (Grand-Est, Ile-de-France, Hauts-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, Corse).

Jérôme Salomon a relevé que, habituellement en cas de pandémie, la doctrine vise à recommander aux personnes malades ou fragiles de porter des masques anti-projection. On ne retrouve aucune trace de recommandation nationale sur le port généralisé des masques. La création d’une nouvelle catégorie de masque, « masque grand public », peut avoir un intérêt dans le cadre du déconfinement lors d’une situation inévitable de promiscuité. Cependant, il faut bien noter que le masque n’est pas une alternative aux gestes barrières.

Actuellement, la France procède à plus de 165 000 tests/semaine et a un objectif de 700 000 tests/semaine d’ici le 11 mai. Tous les professionnels de santé et personnes malades y ont accès. Dans les EHPAD, les tests ont également été déployés pour le personnel et les résidents dès lors qu’un cas été détecté.

Les travaux de la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation

« La coopération entre l’État et les collectivités territoriales est la clé pour gérer la crise. Elle sera déterminante pour en sortir ! »

Réunion du bureau de la Délégation

Cette réunion avait pour objectif d’organiser nos travaux pendant la crise. Nous avons acté la création de deux groupes de travail : 

  1. Les conséquences de la pandémie Covid-19 sur le fonctionnement des collectivités territoriales 
  2. Les enjeux et les besoins des collectivités territoriales de la sortie du confinement à la relance. 

Les travaux de ces deux groupes ont notamment vocation à alimenter les réflexions engagées par la mission d’information sur les conséquences de la pandémie, mais aussi à alimenter la réflexion globale sur la place des collectivités territoriales dans la gestion de la crise et de l’après-crise.

Réunion de la Délégation

La Délégation s’est réunie autour des travaux du premier groupe de travail, à savoir les conséquences de la pandémie sur le fonctionnement des collectivités. Cette réunion, qui a réunit un nombre importants de délégué.s, a été l’occasion de dresser un bilan d’étape très instructif sur la gestion de la crise et ses conséquences pour les territoires. La première leçon, sur l’organisation, est le rôle clé joué par les services déconcentrés de l’Etat et les élus locaux. 

Les délégué.es ont exprimé leur préoccupation concernant l’état des finances des collectivités locales et les moyens de la relance économique. En effet, le confinement va entraîner une perte importante des rentrées fiscales pour les départements, les régions et les communes. Les élu.es se sont engagé.es à approfondir cette thématique pour être en mesure de cette des propositions concrètes. 

Le groupe d’étude parlementaire sur le tourisme

J’ai rejoint le groupe d’étude parlementaire sur le tourisme afin de participer à l’élaboration d’une stratégie pour venir en aide au secteur touristique. Pour débuter mes travaux j’ai contacté différents professionnel.les de ce secteur dans ma circonscription. Ces différents entretiens m’ont permis de faire remonter les préoccupations gersoises au groupe de travail afin d’alimenter notre réflexion. 

Échange avec les Députés Midi-Pyrénées 

Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, a convié les député.es LaREM Midi-Pyrénées à une réunion dans l’objectif d’obtenir un éclairage qualitatif et territorial de la gestion de la crise, de ses conséquences humaines, économiques, sociales.

L’objectif était principalement d’alimenter la réflexion de l’exécutif sur cette crise. Aussi, nous avons pu aborder le sujet des élections municipales, la question de l’union nationale, le rôle des collectivités dans la crise. J’ai pu faire part d’une de mes grandes préoccupations : la situation des jeunes qui seront les premières victimes des conséquences de cette crise. 

Dans les médias 

J’étais l’invité de la matinale de France info de vendredi. Mon intervention portait sur le projet de déconfinement. Si le déconfinement doit être une décision du gouvernement, les collectivités territoriales auront un rôle central dans sa mise en oeuvre. 

Sur la réouverture des écoles, « l’Etat donne le cadrage sanitaire global. Les directeurs d’Académie décideront, école par école, avec élus locaux, enseignants et parents d’élèves l’organisation qui permettra une rentrée progressive à partir du  11 mai”.