Baromètre de l’action publique : des résultats visibles dans le Gers !

Ce mercredi 13 janvier 2021, le Gouvernement a mis en ligne un baromètre inédit pour mesurer le déploiement des réformes dans les territoires. Parce que les lois votées au Parlement ne sont rien si elles ne changent pas concrètement la vie de nos concitoyens, ce baromètre constitue un outil précieux pour mesurer les résultats de 25 réformes engagées depuis 2017 et accélérer leur mise en œuvre.

Nous avons beaucoup agi depuis 2017 mais les Français veulent des preuves, nous leur devons. Ils n’en peuvent plus des promesses, ils demandent des résultats. Le baromètre des résultats de l’action publique est un formidable outil pour suivre l’application des réformes que nous avons votées dans nos territoires !

Les objectifs :

  • La transparence et l’objectivité
  • L’accès aux dispositifs, car c’est également le moyen de rappeler bon nombre de mesures et de facto de droits (Pass Culture par exemple)
  • Mieux appréhender les réalités locales, identifier nos forces et nos axes d’amélioration

Que disent ces chiffres de la réalité gersoise ?

Ils disent beaucoup. Ils disent déjà que les réformes n’existent pas qu’à Paris, qu’elles sont déjà dans le quotidien des gersois. Ces chiffres les rendent mesurables, ils permettent de se comparer aussi, parfois de contredire certains préjugés, ou au contraire de valider des intuitions.

Ils montrent d’une part nos points forts :

  • Sur le tri sélectif par exemple, tous les gersois ont accès à une poubelle jaune, contre moins de 50% à l’échelle nationale.
  • Sur les maisons de santé, ou les Maisons France Service également, qui sont des institutions clés où nous voyons que nous avons maintenu un effort continu qui nous place nettement au-dessus des moyennes nationales

Ils montrent aussi des situations plus complexes, nuancées :

Par exemple le temps de traitement des dossiers pour les personnes en situation de handicap. C’est un point intéressant : nous tenons l’objectif national fixé, avec un délai de 3 mois, ce qui nous place dans les très bons élèves (moyenne en France 4,6 mois). Pour autant, ce délai s’est paradoxalement allongé dans le Gers ces 3 dernières années. Pourquoi ? Ce baromètre permet d’identifier cette réalité et d’y travailler précisément.

De même, sur les pistes cyclables, techniquement le Gers a atteint son objectif et l’a même dépassé ! Mais on touche là aux limites de l’exercice, et à sa nécessaire traduction sur le terrain, par les acteurs. Qui connait la densité du maillage routier gersois sait que 83 km de pistes cyclables, c’est finalement bien peu. Alors deux postures sont possibles :

  • Nous nous satisfaisons de ce chiffre en se disant : l’indicateur est bon, le travail est fait !
  • Nous entendons les remontées des citoyens, leur perception : clairement sur ce point tous s’accordent à dire que nous manquons de pistes cyclables dans le Gers, parce que nous avons énormément de routes, de chemins, et que ce sont des aménagements couteux parfois pour les différentes collectivités. Mais pour autant il faut s’en emparer, et répondre à cette attente sociétale et environnementale.

Enfin, ils montrent évidemment les dossiers qu’il faut accélérer :

  • Le déploiement de la fibre, par exemple : nous avons dans le Gers énormément progressé depuis 2017, passant de 6% de déploiement à 42% en 2020. Pour autant, nous sommes encore en deça des moyennes nationales (51% en juin 2020). Il y a bien évidemment des raisons techniques : faible densité, habitat dispersé, … mais les gersois ont droit à une connexion de qualité comme tous les français, et l’on voit à quel point le télétravail a été complexe ici à cause des réseaux ! Les élus, les opérateurs et Gers Numérique, qui a été largement aidé par l’Etat notamment en 2020, font en la matière un travail considérable, qu’il faut encourager et accompagner.
  • La mortalité sur les routes, qui a augmenté de 31% sur la période, alors qu’en France elle a baissé de 5%
  • Le Pass Culture, dont on voit qu’il n’est pas assez connu pour nos jeunes, que ce soit dans le Gers où en France. À peine 8% de l’objectif atteint ! Pourquoi ? C’est une question que nous devons, nous élus garant du contrôle de l’action publique, se poser. C’est d’ailleurs un outil qu’il faudra mettre en avant pour soutenir le secteur culturel quand nous pourrons, enfin, le retrouver pleinement.

Comment se baromètre va-t-il vivre dans le temps ?

  • Il sera actualisé tous les trimestres
  • Il sera enrichi au fur et à mesure des différentes réformes mises en œuvre, et précisé quand c’est possible
  • Et surtout, il est accessible à tous ! C’est un effort de transparence qui semble si évident, et qui pourtant n’avait jamais été fait.

Vous voulez suivre les réformes dans le Gers ? C’est ici :