Casseroles et Casserolades, ou la cacophonie idéologique contre la symphonie des fourneaux – Billet d’humeur

Auch fêtait ce week-end la gastronomie, le goût et ses cuisiniers.

La Gascogne, bénie des Dieux pour ses pépites culinaires, du foie gras à l’Armagnac, du porc noir au magret, de la croustade aux Côtes de Gascogne, a formé des centaines de chefs qui font le bonheur de nos fermes auberges, de nos restaurants de villages et qui ont conquis les tables du monde entier comme autrefois nos cadets de Gascogne.

Il y avait là des Meilleurs Ouvriers de France (MOF), les prestigieux chefs Urraca et Toulousy mais aussi nos amis des tables du Gers, Le Florida, Au canard gourmand ou La Baquère pour n’en citer que quelques-uns. Il y en avait pour tous : un menu initiatique pour les cantines scolaires, un repas gastronomique préparé par la ronde des Mousquetaires, un concours de cuisine réservé aux élèves des formations hôtelières du département, la gasconnade… 

Bref, une belle fête populaire organisée de main de maître par Vincent Casassus du magnifique Hôtel de France, sous l’œil bienveillant d’André Daguin.

C’en était trop pour la France Insoumise et l’extrême gauche gersoises qui voulaient en découdre. Elle avait réuni quelques dizaines d’activistes (30 maximum) qui avec leurs casseroles erraient dans Auch me cherchant vainement… Ils sont allés empêcher le cocktail sur la place de la cathédrale puis a envahi la maison de Gascogne sous la réprobation sourde et pacifique du public.

Il y avait du mépris de classe de leur part. Ces « intellectuels » de la contestation utilisant comme des manches leurs casseroles venaient donner une leçon à des jeunes apprentis et des cuistots qui avec le même ustensile font de l’or. Les cuisiniers empêchés dans leur art en étaient meurtris. La cacophonie idéologique contre la symphonie des fourneaux. Ces « antifas » de salon, qui surtout ne s’attaquent jamais au Rassemblement national tant leurs intérêts convergent à l’image de leurs votes à l’Assemblée nationale.

Tout mon soutien et mon amitié à tous les cuisiniers de talent qui font rayonner la gastronomie gersoise.

Et jamais je ne me laisserai intimider par cette extrême-gauche qui veut abattre notre République et dont les casserolades s’inscrivent dans cette longue litanie mortifère d’agressions et de menaces des élus de la République.

 Jean-René CAZENEUVE