CP – Attaque inacceptable de ma permanence

La liberté d’expression et le droit de grève sont deux piliers de notre démocratie, et je les respecte infiniment.

Je respecte les syndicats, les salariés et les retraités qui ont décidé jeudi 15 mars de manifester devant ma Permanence Parlementaire. J’entends leurs inquiétudes, leurs incompréhensions, et suis disposé à y répondre.

Pourtant, je doute de la volonté de communiquer, de dialoguer, quand fleurissent d’emblée les insultes et la volonté de forcer la porte d’entrée pendant près d’une heure, venant ponctuer voire interrompre les discours des différents responsables.

Mais que dire de l’agressivité envers mon bureau et ma collaboratrice qui s’y trouvait ? Ai-je le droit de m’indigner quand on jette en direction de cette dernière une pierre enroulée dans un tract de Lutte Ouvrière, venant fracasser une vitre ? Suis-je censé tolérer qu’on fracture une porte d’un bâtiment d’habitation voisin pour accéder à l’arrière de mes bureaux et ainsi agresser violemment mon attachée parlementaire ?

Il s’agit d’actes inacceptables.

Je ne peux imaginer que les syndicats, représentants des salariés, tout comme les responsables politiques des Républicains présents, cautionnent un tel acte envers une collaboratrice. J’attends qu’ils condamnent fermement ce qu’il s’est passé. Je ne doute pas qu’il s’agisse d’une action isolée, en marge de la manifestation. Mais il incombe aux organisateurs d’encadrer leur action et surtout de ne pas créer ce climat d’agressivité exacerbée.

J’ai depuis mon élection à de très nombreuses reprises reçu tous les syndicats qui m’ont sollicité. J’ai été également reçu par l’intersyndicale du Gers – j’ai d’ailleurs été je crois le seul parlementaire à accepter leur invitation. J’ai encore échangé la semaine dernière avec la CGT Santé.

Ma porte est et sera toujours ouverte à la discussion, au dialogue. Mais elle ne le sera jamais sous la force des insultes et des coups.